𝐒𝐓𝐑𝐀𝐒𝐁𝐎𝐔𝐑𝐆 : 𝐉𝐀𝐂𝐐𝐔𝐄𝐒 𝐖𝐈𝐓𝐊𝐎𝐖𝐒𝐊𝐈, 𝐏𝐑𝐄́𝐅𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐁𝐀𝐒-𝐑𝐇𝐈𝐍, 𝐌𝐄𝐓 𝐄𝐍 𝐆𝐀𝐑𝐃𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐀𝐑𝐄𝐍𝐓𝐒 𝐒𝐔𝐑 𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐎𝐁𝐋𝐈𝐆𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐏𝐀𝐑𝐄𝐍𝐓𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐒𝐓𝐑𝐀𝐒𝐁𝐎𝐔𝐑𝐆 : 𝐉𝐀𝐂𝐐𝐔𝐄𝐒 𝐖𝐈𝐓𝐊𝐎𝐖𝐒𝐊𝐈, 𝐏𝐑𝐄́𝐅𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐁𝐀𝐒-𝐑𝐇𝐈𝐍, 𝐌𝐄𝐓 𝐄𝐍 𝐆𝐀𝐑𝐃𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐀𝐑𝐄𝐍𝐓𝐒 𝐒𝐔𝐑 𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐎𝐁𝐋𝐈𝐆𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐏𝐀𝐑𝐄𝐍𝐓𝐀𝐋𝐄𝐒

Le nouveau représentant de l'État qui succède à Josiane CHEVALIER partie à la retraite, annonce son style.

Le procédé est assez original, sous sa plume, il écrit directement aux parents de jeunes interpellés la dernière semaine du mois de décembre 2024. Des véhicules ont été incendiées et du mobilier public détérioré.

Dans un communiqué transmis à l'AFP, JACQUES WITKOWSKI se questionne : "𝐴𝑢 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑠 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒, 𝑗𝑒 𝑚'𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑟𝑜𝑔𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑎̀ 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑟 𝑣𝑜𝑠 𝑜𝑏𝑙𝑖𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑡𝑖𝑠𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒."

Et de rappeler aux parents des jeunes mis en cause, qu'ils peuvent être : "𝑗𝑢𝑔𝑒́𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠".

Il finira par une recommandation : "𝐽𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠, 𝑠𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑠 𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑎𝑔𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎̀ 𝑙'𝑎𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙'𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑒̂𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡".

𝐃𝐈𝐒𝐓𝐈𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄 𝐋𝐄𝐒 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒 𝐅𝐑𝐀𝐍𝐂̧𝐀𝐈𝐒 𝐄𝐓 𝐄́𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐒

Le dépositaire de l'autorité de l'État, dans sa missive marquera une distinction entre les parents d'enfants étrangers et ceux qui sont français.

Pour les premiers, le représentant de l'Etat les convoque à un entretien à la préfecture. Tout en précisant que si les parents ne se présentent pas au rendez-vous : "𝐽'𝑒𝑛𝑣𝑖𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒́𝑑𝑒𝑟 𝑎𝑢 𝑟𝑒́𝑒𝑥𝑎𝑚𝑒𝑛 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑢 𝑠𝑒́𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑖𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙".

Pour les parents Français, les consignes sont différentes. Ils sont invités, avant de probables conséquences, à : "𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑖𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒́𝑠 𝑒́𝑑𝑢𝑐𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠."

Et le préfet de préciser : "𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑒𝑢 70 𝑎̀ 80 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑝𝑒𝑙𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙’𝐸𝑢𝑟𝑜𝑚𝑒́𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑙𝑒, 𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒."

Tout en insistant sur les conséquences en terme d'image pour la capitale Alsacienne : "𝑃𝑒𝑛𝑠𝑒𝑧 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑜𝑖𝑒 𝑆𝑡𝑟𝑎𝑠𝑏𝑜𝑢𝑟𝑔 : 𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒́𝑠 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑒̈𝑙, 𝑓𝑒𝑠𝑡𝑖𝑓𝑠, 𝑎̀ 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑚𝑒𝑢𝑡𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑐𝑎𝑠𝑞𝑢𝑒́𝑠, 𝑒𝑡𝑐."

𝐋𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞́𝐬, 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭-𝐢𝐥𝐬 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐚𝐮 𝐪𝐮𝐨𝐭𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́, 𝐜𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜, 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞́ 𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐬𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠𝐞𝐨𝐢𝐬, 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬 𝐨𝐮 𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫𝐬 ?

Car ce sont bien eux les plus impactés par ces violences urbaines.