𝐄𝐋𝐒𝐀𝐔 : 𝐋𝐄 𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋 𝐄𝐓 𝐋𝐄𝐒 𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐏𝐑𝐈𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐔𝐍 𝐉𝐄𝐔 𝐃𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐕𝐎𝐈𝐑 𝐏𝐎𝐋𝐈𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐄𝐓 𝐃’𝐈𝐍𝐓𝐄́𝐑𝐄̂𝐓𝐒

𝐄𝐋𝐒𝐀𝐔 : 𝐋𝐄 𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋 𝐄𝐓 𝐋𝐄𝐒 𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐏𝐑𝐈𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐔𝐍 𝐉𝐄𝐔 𝐃𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐕𝐎𝐈𝐑 𝐏𝐎𝐋𝐈𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐄𝐓 𝐃'𝐈𝐍𝐓𝐄́𝐑𝐄̂𝐓𝐒

« 𝑺𝒊 𝒕𝒖 𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒊𝒕𝒕𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑬𝒍𝒔𝒂𝒖, 𝒕𝒂 𝒕𝒆̂𝒕𝒆 𝒗𝒂 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆𝒓, 𝒆𝒕 𝒕𝒖 𝒆𝒔 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒎𝒐𝒓𝒕… »

Le centre social de l’Elsau victime d’un coup politique orchestré par d’anciens salariés et instrumentalisés en catimini par des élus, selon les dirigeants actuels de la structure.

L’Elsau quartier classé en QPV a un taux de pauvreté de 54% et plus de 36% des habitants sont au chômage. Les services publics ont disparu depuis des années, les banques sont inexistantes, la mairie de quartier et la poste ouvrent leur porte par intermittence. Tout cela dans un décor de trafic de drogue, de toxicomanes qui se piquent à même la rue devant les écoles. Et pour compléter le paysage, à la tombée de la nuit se sont des colonies de rats qui gambadent dans les rues où les poubelles installées sous les fenêtres des locataires font office de déchetterie à ciel ouvert.

C’est dans ce contexte que le centre social est culturel présent depuis un demi-siècle sur le quartier, soutenu et accompagné depuis sa

fondation par les collectivités et tous les partis politique confondus, fait face à une asphyxie financière décidée par la municipalité de Strasbourg et ses partenaires.

𝐃𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐒𝐂𝐇𝐌𝐈𝐓𝐓 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞 𝐚𝐝𝐣𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞, 𝐒𝐨𝐩𝐡𝐢𝐞 𝐎𝐁𝐄𝐑𝐋𝐈𝐍, 𝐞𝐦𝐛𝐚𝐮𝐜𝐡𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐬𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞

Pierrette SCHMITT ancienne directrice a pris ses fonctions en mars 2006 jusqu’en janvier 2023, date de son départ à la retraite. Elle entretiendra d’excellentes relations avec les élus ainsi que les partenaires financiers. Durant les 16 années de sa direction, le centre ne fera l’objet d’aucune critique, toutes les collectivités et l’Etat le soutiendront. La structure sociale se démarquera même de tous les centres sociaux en devenant une référence dans la culture du RAP et de la danse. Ce quartier, reste une pépinière d’artistes et de sportifs. Cela vaudra même le 13 juillet 2019 à Pierrette SCHMITT ancienne élue, adjointe au Maire d’Ostwald, d’être nommée au grade de chevalier.

Avant son départ, l’équipe dirigeante anticipera le recrutement d’une salariée, Sophie OBERLIN en CDD qui dirigera conjointement avec l’ancienne directrice le centre. Sophie OBERLIN quittera son poste à la fin de son contrat en novembre 2023. Son départ se fera juste après qu’un média militant financé par la ville et l’Eurométrople de Strasbourg, ait publié un article sur le centre et sa gestion. Cette médiatisation qui concorde avec le passage de Sophie OBERLIN au centre social, questionnera les responsables. Cette diplômée en droit et en gestion de projet, avait-elle été envoyée en « 𝑡𝑎𝑢𝑝𝑒 » par des élus de la municipalité afin de déstabiliser l’équipe dirigeante ? Singulièrement, quelques mois après son départ du centre, Sophie OBERLIN bénéficiera d’une embauche à la ville de Strasbourg en tant que « 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 ».

En mars 2023, le bureau du centre est accompagné par la fédération des centres sociaux afin de relancer un appel à candidature, l’option d’une embauche en interne d’un futur directeur en fin de formation CAFERIUS est proposée par l’équipe dirigeante, celle-ci nécessite une dérogation de la CAF. Une fin de non-recevoir catégorique leur sera opposée par la Caisse d’allocation familiales. La CAF « 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑢𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑠𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑠𝑎𝑔𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑖𝑙 𝑑’𝑎𝑑𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑟𝑖𝑒́ 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 » Francis BRISBOIS directeur de la CAF du BAS-RHIN.

Ce mail sera cosigné par les différents financeurs. Cette alternative selon le conseil d’administration du centre social « 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑖𝑛 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝐶𝐴𝐹 »

La CAF qui délivre l’agrément pour pouvoir obtenir les financements, proposera le 13 mars 2023 au bureau le relancement d’un autre appel à candidature et ainsi qu’une une mission de conseil. La proposition est favorablement accueillie par les responsables et un directeur par intérim est embauché jusqu’en octobre 2023.

𝐌𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞𝐬, 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐦𝐚𝐧œ𝐮𝐯𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐮𝐬 𝐚̀ 𝐥’𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐦𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐒𝐲𝐥𝐯𝐢𝐞 𝐊𝐑𝐀 𝐥’𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐞

Le nouveau directeur qui a été embauché, mettra fin à sa mission à la suite de pressions politiques deux mois après son arrivé au centre. Il s’est confié à la présidente de l’association, en lui rapportant les menaces proférées:

« 𝑺𝒊 𝒕𝒖 𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒊𝒕𝒕𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑬𝒍𝒔𝒂𝒖, 𝒕𝒂 𝒕𝒆̂𝒕𝒆 𝒗𝒂 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆𝒓, 𝒆𝒕 𝒕𝒖 𝒆𝒔 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒎𝒐𝒓𝒕… »

Selon Soumeya KHARMAZ, actuelle Présidente du centre :

« 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑟 𝑙’𝑒𝑚𝑏𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑙’𝑎𝑔𝑟𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑏𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝐿𝑎 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑒́𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑒𝑛 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑒́𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑠’𝑒́𝑝𝑢𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛

𝑑𝑖𝑓𝑓𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒́, 𝑙’𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑚𝑒𝑛𝑎𝑐𝑒́, 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑒𝑛 𝑡𝑒̂𝑡𝑒, 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒𝑟 𝑙’𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑝𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑖𝑔𝑒𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑢̂𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑢̂𝑡𝑒. »

Elle poursuit : « 𝑙𝑎 𝐶𝐴𝐹 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒́ 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑖𝑙, 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒́, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑦𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑠 𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑑’𝑢𝑛 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎 𝑎𝑐𝑞𝑢𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑢𝑛𝑖𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́. 𝐿𝑒 𝑝𝑖𝑟𝑒 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢’𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑖𝑔𝑒𝑎𝑛𝑡 𝑛’𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑡𝑒́𝑙𝑒́𝑔𝑢𝑖𝑑𝑒́ 𝑎̀ 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑑𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙’𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒. 𝐿𝑒 𝑏𝑢𝑡 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒́ 𝑛’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑟 𝑙’𝑎𝑔𝑟𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑒́𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑒̀𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟. »

Elle nous précise que malgré toutes ces difficultés, un nouveau directeur avait été embauché durant 6 mois. Sans visibilité sur le versement des subventions, le centre ne pouvait embaucher en CDI. Pour nous montrer clairement que le centre a été victime de manœuvres politiciennes, Soumeya KHARMAZ nous met à disposition des échanges avec Sylvie KRA qui prouvent que l’ancienne Présidente a sciemment caché au CA les conclusions d’un rapport d’audit provisoire commandé par les dirigeants du centre. Le but étant que les responsables ne puissent pas apporter d’éventuelles corrections. Une fois le « 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑟𝑜𝑠𝑒𝑠 » découvert la Sylvie KRA a démissionné le même jour.

« 𝐽𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑙𝑢𝑠 𝑒𝑡 𝑞𝑢’𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑝𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒́ 𝑑’𝑜𝑢̀ 𝑠𝑎 𝑑𝑒́𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛. 𝐷𝑒𝑠 𝑟𝑢𝑚𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒́𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑠𝑒́ 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑐ℎ𝑢𝑡𝑒́𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑐𝑢𝑝𝑒́𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒. 𝐴𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑖𝑔𝑒𝑎𝑛𝑡 𝑛’𝑎 𝑎̀ 𝑐𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑖𝑛𝑞𝑢𝑖𝑒́𝑡𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛’𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑟. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑛𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑜𝑢 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑛’𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑛’𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑖𝑟 𝑑’𝑎𝑔𝑖𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠. » clame Soumeya KHARMAZ

Dans un communiqué le conseil d’administration du centre indique qu’en mars 2024, une réunion s’est tenue avec la CAF et les financeurs. À leur grande surprise, les dirigeants se voient informer qu’un signalement a été effectué au procureur de la République sur la base de rumeurs, sans à aucun moment déclencher une réunion pour échanger sur le sujet. La CAF décide dans la foulée avec le soutien des partenaires financiers notamment la ville de Strasbourg de suspendre les subventions. En décembre 2024, un protocole transactionnel est mis en place avec les financeurs. La convention précise les actions à mettre en place pour « 𝑟𝑒𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑝𝑖𝑒𝑑 », dans la foulée une administratrice judiciaire est nommée.

En janvier 2025, l’administratrice installe un nouveau directeur qui exécute les missions. Malgré le respect du protocole transactionnel par le centre, début mars, sans attendre les résultats du nouveau directeur et sans respecter les délais convenus, les dirigeants via l’administratrice se voient informés que les subventions ne seraient pas versées et l’agrément refusé. Ce qui imposera à l’administratrice judiciaire de saisir le juge pour une liquidation.

La conséquence pourrait être le licenciement de 23 salariés, des centaines de familles sanctionnées et une tension qui peut déboucher sur des événements incontrôlables, le centre étant fréquenté par de nombreux jeunes qui se retrouveraient à la rue. Un professionnel ayant participé aux réunions avec les financeurs est formel : « 𝐿𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑢𝑒́𝑠 𝑎̀ 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑙𝑜𝑐𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑛𝑜𝑚𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑓𝑖𝑙𝑡𝑟𝑒, 𝑖𝑙𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑚𝑎𝑙 𝑝𝑟𝑖𝑠, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑒́𝑔𝑜 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑦𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑢𝑛 𝑞𝑢𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑧𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑟𝑖𝑒́𝑠 ! »

𝐓𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐭 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐚𝐜𝐡𝐮𝐭𝐞́𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐟𝐟𝐮̂𝐭

Notre enquête nous emmènera à la rencontre d’une élue de la majorité bien informée sur le dossier, qui a souhaité garder l’anonymat, elle nous expliquera que la crainte première de la municipalité actuelle est de ne pas être réélue. D’où la nécessité d’imposer dans toutes les structures qui reçoivent du monde des associatifs conformes et qui « 𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑛𝑡 » pour la municipalité actuelle. Selon elle, l’outil utilisé pour contrôler les acteurs associatifs est le chantage aux subventions. Elle nous cite l’exemple d’un centre social sur Strasbourg dont les dirigeants sont des « 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 » de la ville qui n’a jamais été inquiété ni contrôlé bien que les salariés aient des liens familiaux avec des élus de la ville de Strasbourg. "𝐿𝑎 𝑟𝑒̀𝑔𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑡𝑒, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑑’𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑑’𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑟𝑎𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑥, 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑢𝑏𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. "

L’élue, nous indique aussi que la stratégie de la municipalité est d’implanter des associations sans légitimité historique et déconnectées du terrain avec comme objectif d’avoir des relais dans les quartiers.

La municipalité a réagi hier soir sur sa page Facebook à la situation : « 𝐿𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝐸𝑙𝑠𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑜𝑟𝑖𝑡𝑒́. » et de conclure : « 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑥𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑡 𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑟𝑛𝑒́𝑠. »

Habitants, dirigeants et soutiens du centre semblent déterminés à rester maitre du centre qu’ils nomment leur « 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 ».

Cette tension n’a pas échappé à une partie de l’opposition. Pierre JAKUBOWICZ et Co-Président du groupe Centristes et Progressistes a interpellé la Maire ce 06 mars, « 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑞𝑢𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒́𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒́𝑒𝑠, 𝑎-𝑡-𝑜𝑛 𝑝𝑢 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ? » et de solliciter « 𝑙’𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑎𝑝𝑖𝑑𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑒́𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒́𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑟𝑒́𝑣𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑟𝑎𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒. »

En attendant la mobilisation s’organise, les responsables et les salariés lancent un premier rassemblement ce vendredi à 16h devant le centre social.

La présidente du centre ne semble pas être prête à lâcher « 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑡 𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑢𝑡𝑠𝑐ℎ 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑎𝑟 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑢ℎ𝑎𝑖𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒. 𝑂𝑛 𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 ! »

𝐀 𝐮𝐧 𝐚𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥𝐞𝐬, 𝐥’𝐞́𝐩𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐥𝐬𝐚𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐜𝐨𝐮̂𝐭𝐞𝐫 𝐜𝐡𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐜𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞. 𝐒𝐢 𝐥’𝐄𝐥𝐬𝐚𝐮 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐦𝐚𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐑𝐀𝐏, 𝐢𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐥’𝐮𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐨𝐮̀ 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐮𝐧 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞́, 𝐬’𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐚𝐠𝐢𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞.

𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐞𝐮𝐭-𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐜𝐞𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐢 𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐮𝐬 ?